Pozycja archiwalna
Dziś, 27 lipca, 13:30
A la mort de leur mere, trois seurs, en classant ses affaires, replongent dans son passé. La plus jeune, Anne, cinéaste, tente de reconstituer sa vie, de l'Occupation, quand ses parents, juifs et communistes, se sont rencontrés dans le camp de Rivesaltes, a l'apres-guerre, ou ils se séparent. De son côté, Michel, le pere malade, requiert toute l'attention de ses filles. Mais s'il éprouve toujours de la tendresse pour son ex-femme, il s'enflamme a l'évocation de son frere défunt, héroique chasseur de nazis. Alors qu'Anne part enqueter a Lyon, le voile se leve sur un secret de famille. Parts d'ombre Un jour, on regarde enfin ses parents comme un homme et une femme qu'on aurait croisés dans nos vies et qu'on aurait aimés simplement. En partie inspiré par le parcours des siens, Diane Kurys ouvre son récit par un album photo, sur la chanson d'Yves Simon Diabolo menthe, comme un clin d'eil a son célebre film éponyme dont il pourrait constituer une sorte de préquel. Entre parts d'ombre de chacun et magie de la fiction, flash-back sur le passé et retours sur le présent, Pour une femme emporte ses protagonistes dans le tourbillon de la vie, la petite et la grande histoire, sur quatre décennies et deux générations, jusqu'a la victoire de la gauche en 1981. Au-dela de la chronique familiale incluant la passion simple entre la mere et l'oncle (Mélanie Thierry et Nicolas Duvauchelle), lequel vaut a Anne un trouble identitaire (Sylvie Testud, tout en émotion contenue), la cinéaste rend aussi hommage a des femmes libres, dont la bouillonnante Madeleine (Clotilde Hesme), militante communiste amoureuse et pionniere de l'émancipation féminine a venir.